La fuite des cerveaux au Canada, en particulier dans le domaine de la technologie/des startups, est si évidente et chaque année, certains de mes meilleurs amis déménagent à SF/NYC pour poursuivre leurs rêves.

Le Canada a toujours certains des fondateurs les plus talentueux et ambitieux - beaucoup d'entre eux se sont installés aux États-Unis et ont créé d'excellents produits et entreprises. Même toutes les startups de San Francisco savent qu'elles devraient obtenir des ingénieurs "pas chers" mais vraiment de haut niveau du Canada, en particulier les diplômés en informatique de Waterloo.

Beaucoup de gens attribuent cela aux politiques fiscales du gouvernement, mais cela a également beaucoup à voir avec l'écosystème de capital-risque averses au risque au Canada. Nous avons un investissement en capital-risque (VC) plus faible en pourcentage du PIB (0,35 % au Canada contre 0,72 % aux États-Unis), et la plupart du financement en capital-risque du Canada provient de sources institutionnelles ou publiques qui privilégient la création d'emplois et la stabilité.

C'est pourquoi nous voyons que les VC américains déploient rapidement des sommes plus importantes avec un état d'esprit de "parier sur le jockey", tandis que les VC canadiens mettent l'accent sur la traction et les pièges potentiels. Ce n'est pas parce que nos VC canadiens ne sont pas ambitieux, mais plutôt à cause de leur structure de fonds et de l'influence de l'ensemble de l'écosystème.