L'Autorité bancaire européenne vient de donner un coup de réalité : même après que le MiCA soit entré en vigueur à la fin de 2024, les entreprises de crypto continuent de trouver des moyens créatifs pour contourner les règles.
Voici ce qui se passe réellement sur le terrain :
Le jeu de l'arbitrage réglementaire
Les entreprises ne sont pas stupides : elles demandent des licences dans des pays de l'UE avec une réglementation plus légère, puis se tournent pour opérer dans des juridictions plus strictes. Une entité non nommée a littéralement réussi cela : enregistrée dans plusieurs pays, signalée, puis rebondie vers des nations plus clémentes. C'est essentiellement du shopping de juridiction, mais pour la conformité.
Le Problème de la Transparence
Encore plus douteux ? Certains VASP sont contrôlés par plus de 20 entités non régulées en dehors de l'UE. Ce n'est pas un signal d'alarme, c'est tout un bâtiment rouge. Ces structures opaques sont essentiellement des portes ouvertes pour les schémas de blanchiment d'argent et les réseaux de sociétés écran.
La faille de la chronologie
La MiCA est censée être “entièrement efficace”, mais voici le hic : les entités qui ont déposé des appels contre les conditions d'autorisation peuvent encore opérer jusqu'au 1er juillet 2026. Cela représente 18 mois supplémentaires de marge de manœuvre.
Ce que cela signifie
L'EBA dit essentiellement : nous avons maintenant les règles, mais l'application est le véritable combat. L'intégrité du système financier de l'UE n'est aussi forte que le maillon d'application le plus faible, et en ce moment, il y a des lacunes par lesquelles on pourrait faire passer un camion.
Au final : la réglementation fonctionne sur papier. La rendre efficace dans la pratique ? C'est un tout autre jeu.
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Comment les entreprises Crypto jouent à cache-cache avec les régulateurs de l'UE
L'Autorité bancaire européenne vient de donner un coup de réalité : même après que le MiCA soit entré en vigueur à la fin de 2024, les entreprises de crypto continuent de trouver des moyens créatifs pour contourner les règles.
Voici ce qui se passe réellement sur le terrain :
Le jeu de l'arbitrage réglementaire
Les entreprises ne sont pas stupides : elles demandent des licences dans des pays de l'UE avec une réglementation plus légère, puis se tournent pour opérer dans des juridictions plus strictes. Une entité non nommée a littéralement réussi cela : enregistrée dans plusieurs pays, signalée, puis rebondie vers des nations plus clémentes. C'est essentiellement du shopping de juridiction, mais pour la conformité.
Le Problème de la Transparence
Encore plus douteux ? Certains VASP sont contrôlés par plus de 20 entités non régulées en dehors de l'UE. Ce n'est pas un signal d'alarme, c'est tout un bâtiment rouge. Ces structures opaques sont essentiellement des portes ouvertes pour les schémas de blanchiment d'argent et les réseaux de sociétés écran.
La faille de la chronologie
La MiCA est censée être “entièrement efficace”, mais voici le hic : les entités qui ont déposé des appels contre les conditions d'autorisation peuvent encore opérer jusqu'au 1er juillet 2026. Cela représente 18 mois supplémentaires de marge de manœuvre.
Ce que cela signifie
L'EBA dit essentiellement : nous avons maintenant les règles, mais l'application est le véritable combat. L'intégrité du système financier de l'UE n'est aussi forte que le maillon d'application le plus faible, et en ce moment, il y a des lacunes par lesquelles on pourrait faire passer un camion.
Au final : la réglementation fonctionne sur papier. La rendre efficace dans la pratique ? C'est un tout autre jeu.