Vous voulez comprendre le portefeuille de la Réserve fédérale ? Ces quelques abréviations, vous devez d’abord les connaître.

Commençons par le SOFR — Secured Overnight Financing Rate, traduit par Taux de financement garanti au jour le jour. Ça sonne compliqué ? En réalité, c’est le prix auquel les institutions se prêtent des dollars en utilisant des obligations d’État comme garantie, à court terme. Vous pouvez le voir comme le thermomètre de la liquidité sur le marché : une valeur qui monte en flèche indique que le marché a soif, personne ne veut prêter ; une valeur qui redescend signifie que l’argent recommence à circuler.

Pourquoi faut-il surveiller ça ? Parce que cela concerne directement la liquidité. Quand le SOFR grimpe soudainement, les gestionnaires de fonds et les teneurs de marché, qui ont peu de cash, réagissent en vendant — actions, Bitcoin aussi — pour se convertir en liquidités. Récemment, cet indicateur est passé de 4,00 % à 4,22 %, enregistrant une hausse quotidienne record cette année. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est comme si le robinet de financement du marché était presque fermé.

La règle est simple : quand le SOFR monte, les Actifs à risque en pâtissent ; s’il redescend, le marché peut respirer. La prochaine fois que vous verrez le prix d’une crypto chuter inexplicablement, ne regardez pas seulement les graphiques, consultez aussi cette donnée — souvent, la réponse s’y cache.

Quant à la TGA, SRF, CME, on en parlera une prochaine fois. Rappelez-vous une chose : comprendre le langage de la La Réserve fédérale est bien plus utile que de suivre les actualités à la mode.