Les dernières données divulguées montrent qu'un ETF Spot Ethereum aux États-Unis a enregistré un flux net sortant de 219 millions de dollars en une seule journée le 4 novembre. Cela représente le cinquième jour de suite où des fonds sont retirés, avec un montant total de près de 500 millions de dollars depuis le 29 octobre.

Il est d'autant plus important de noter le ratio de sorties - les actifs sous gestion totaux de l'ETF Ethereum ne s'élèvent qu'à 21,1 milliards de dollars, avec des sorties de 219 millions représentant un taux de sortie de 2,4 %, bien au-delà du taux de sortie de 0,42 % de l'ETF Bitcoin sur la même période. Les mouvements de retrait des institutions sur les positions en Éther sont clairement plus sévères que sur le BTC.

En regardant de plus près : le rachat quotidien de 111 millions de dollars de l'ETHA de BlackRock, c'est le troisième plus grand rachat depuis le lancement de ce produit en juillet, les entrées nettes historiques ayant maintenant diminué à 13,975 milliards. Le fonds de fiducie Ethereum mini de Grayscale a enregistré une sortie de 68,64 millions, faisant baisser le solde des entrées nettes à 1,466 milliard. Les deux entreprises représentent plus de 80 % des sorties totales.

La logique derrière cela pourrait être liée aux aspects techniques : Vitalik a mentionné il y a quelques jours que le schéma de précompilation modulaire rencontrait de graves goulets d'étranglement en termes d'efficacité des preuves ZK. Une fois que ces obstacles techniques à cette voie d'extension sont exposés, cela ébranle directement la confiance des institutions dans le récit à moyen et long terme d'Ethereum. L'argent vote avec ses pieds, et le résultat est là devant nous.