Argent de la Nulle Part ? Voici comment fonctionne le système fiduciaire
Nous utilisons tous de l’argent fiduciaire sans y penser. C’est ce papier ou ce chiffre sur votre compte bancaire qui a de la valeur parce que le gouvernement dit qu’il en a. Sans or, sans argent, sans rien de physique pour le soutenir. Juste la confiance.
Ce n’est pas une invention moderne. La Chine le faisait déjà au XIe siècle lorsque le Sichuan émettait des billets échangeables contre de la soie et de l’or. Mais le véritable tournant est arrivé avec Kublai Khan au XIIIe siècle, qui a créé un système purement fiduciaire. Spoiler : cela a contribué à l’effondrement de l’Empire mongol par hyperinflation incontrôlable.
L’Europe a essayé au XVIIe siècle. La Suède a tenté, a échoué lamentablement et est revenue à l’étalon argent. Plus récemment, les États-Unis ont abandonné l’étalon-or en 1972 sous Nixon, et le reste du monde a suivi. Aujourd’hui, 195 pays utilisent de l’argent fiduciaire.
Pourquoi les gouvernements préfèrent-ils cela ?
Les avantages sont clairs :
Contrôle total : Les banques centrales peuvent augmenter ou réduire la masse monétaire en fonction des crises économiques. Quantitative easing, réserve fractionnaire… elles disposent d’outils
Coût de production faible : Papier vs. extraction d’or. Il n’y a pas de concurrence
Pas de limites physiques : L’or s’épuise. L’argent fiduciaire, non (théoriquement)
Commerce international fluide : Tout le monde utilise la même monnaie, donc ça fonctionne
Mais il y a un côté obscur :
Valeur intrinsèque = zéro : Les gouvernements peuvent imprimer de l’argent indéfiniment. Résultat ? Hyperinflation. Venezuela, Zimbabwe, Argentine… l’histoire est remplie d’effondrements
Dépendance à la confiance : Si la population perd foi dans le gouvernement, tout s’effondre
Antécédents dangereux : Chaque fois que de l’argent fiduciaire a été mis en place sans contrôle, une crise financière a suivi
Cryptomonnaies : l’anti-argent fiduciaire ?
Voici venir la révolution. Bitcoin n’est pas soutenu par de l’or ni par des gouvernements. Il est soutenu par des mathématiques et un consensus décentralisé via la blockchain.
Les différences fondamentales :
Aspect
Argent Fiduciaire
Cryptomonnaies
Contrôle
Gouvernements et banques centrales
Décentralisé, P2P
Offre
Illimitée (peuvent créer plus)
Limitée (Bitcoin : 21 millions de pièces maximum)
Transactions
Réversibles, traçables
Irréversibles, pseudo-anonymes
Volatilité
Faible (stable)
Élevée (marché encore petit)
Frontières
Régulées par la loi
Sans frontières
Bitcoin a été créé avec une idée claire : ne pas remplacer tout le système (pas encore), mais offrir une alternative économique. Une monnaie qui ne nécessite pas de faire confiance à un gouvernement, mais au code.
Qui gagnera ?
Probablement aucun… ou les deux coexisteront.
Les cryptomonnaies sont jeunes, volatiles et peu acceptées universellement. L’argent fiduciaire existe depuis des siècles, mais porte en lui des vulnérabilités historiques : la tentation d’imprimer de l’argent sans limite.
Beaucoup de gens explorent la crypto précisément parce qu’ils se méfient du système fiduciaire. La tendance ? À mesure que le marché crypto mûrit (il est actuellement bien plus petit que les marchés traditionnels), la volatilité diminuera. Et quand elle baissera, l’adoption augmentera.
La réalité, c’est que l’avenir ne sera probablement pas l’un ou l’autre, mais un monde où les deux coexisteront, chacun dans leur niche. L’argent fiduciaire pour les transactions quotidiennes, les cryptomonnaies pour ce que le système traditionnel ne peut pas faire efficacement.
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Du papier à la blockchain : la guerre entre la monnaie fiduciaire et les cryptomonnaies
Argent de la Nulle Part ? Voici comment fonctionne le système fiduciaire
Nous utilisons tous de l’argent fiduciaire sans y penser. C’est ce papier ou ce chiffre sur votre compte bancaire qui a de la valeur parce que le gouvernement dit qu’il en a. Sans or, sans argent, sans rien de physique pour le soutenir. Juste la confiance.
Ce n’est pas une invention moderne. La Chine le faisait déjà au XIe siècle lorsque le Sichuan émettait des billets échangeables contre de la soie et de l’or. Mais le véritable tournant est arrivé avec Kublai Khan au XIIIe siècle, qui a créé un système purement fiduciaire. Spoiler : cela a contribué à l’effondrement de l’Empire mongol par hyperinflation incontrôlable.
L’Europe a essayé au XVIIe siècle. La Suède a tenté, a échoué lamentablement et est revenue à l’étalon argent. Plus récemment, les États-Unis ont abandonné l’étalon-or en 1972 sous Nixon, et le reste du monde a suivi. Aujourd’hui, 195 pays utilisent de l’argent fiduciaire.
Pourquoi les gouvernements préfèrent-ils cela ?
Les avantages sont clairs :
Mais il y a un côté obscur :
Cryptomonnaies : l’anti-argent fiduciaire ?
Voici venir la révolution. Bitcoin n’est pas soutenu par de l’or ni par des gouvernements. Il est soutenu par des mathématiques et un consensus décentralisé via la blockchain.
Les différences fondamentales :
Bitcoin a été créé avec une idée claire : ne pas remplacer tout le système (pas encore), mais offrir une alternative économique. Une monnaie qui ne nécessite pas de faire confiance à un gouvernement, mais au code.
Qui gagnera ?
Probablement aucun… ou les deux coexisteront.
Les cryptomonnaies sont jeunes, volatiles et peu acceptées universellement. L’argent fiduciaire existe depuis des siècles, mais porte en lui des vulnérabilités historiques : la tentation d’imprimer de l’argent sans limite.
Beaucoup de gens explorent la crypto précisément parce qu’ils se méfient du système fiduciaire. La tendance ? À mesure que le marché crypto mûrit (il est actuellement bien plus petit que les marchés traditionnels), la volatilité diminuera. Et quand elle baissera, l’adoption augmentera.
La réalité, c’est que l’avenir ne sera probablement pas l’un ou l’autre, mais un monde où les deux coexisteront, chacun dans leur niche. L’argent fiduciaire pour les transactions quotidiennes, les cryptomonnaies pour ce que le système traditionnel ne peut pas faire efficacement.