La Maison Blanche a récemment déployé la carte de la « Loi sur les pouvoirs économiques d'urgence internationaux », traitant d’un seul coup plusieurs dossiers sensibles. Du contrôle du fentanyl à la détente des tensions commerciales, en passant par la sécurisation de la chaîne d’approvisionnement en terres rares et la restriction des achats de pétrole russe — toutes ces mesures sont justifiées par la « sécurité nationale ». Honnêtement, avec cette série d’actions, la logique de fixation des prix des ressources mondiales et la configuration du commerce international pourraient bien être complètement rebattues. Pour nous qui suivons la macroéconomie et la gestion de portefeuille, un changement de politique entraîne immédiatement une réorientation des flux de capitaux et une adaptation des stratégies de gestion du risque.