Derrière une augmentation de 10 fois en 2 mois : le PDG de Zcash, Josh, dévoile la bataille finale du « monétaire libre »

Écrire l’article : La Rollup

Traduit par : White Talk Blockchain

« Bitcoin est l’assurance de la monnaie légale, Zcash est l’assurance de Bitcoin. » — La déclaration classique de Naval Ravikant (Naval Ravikant), renforcée par plusieurs influenceurs, a provoqué un engouement des capitaux vers Zcash.

Avec une augmentation impressionnante de plus de 10 fois en 2 mois, le projet de confidentialité Zcash, ce « retour du roi », sort de l’« âge sombre » des performances et de la réglementation.

Pourquoi même les supporters les plus fervents de Bitcoin commencent-ils à se tourner vers Zcash ? Dans cette interview, le PDG de Zcash, Josh Swihart, analysera en profondeur comment Zcash résout le problème d’interopérabilité, ainsi que sa vision de la guerre finale entre la « crypto-finance » et la « monnaie de liberté ».

Naissance de Zcash et son noyau de confidentialité

Animateur : Pouvez-vous raconter l’histoire des « pionniers » de Zcash et de ses débuts « de 0 à 1 » ? Comment ces scientifiques se sont-ils réunis pour inventer cette nouvelle technologie ?

Josh : Très bonne question. La cryptographie à zéro connaissance existe depuis plus de 30 ans, principalement en mathématiques, mais elle manquait d’applications concrètes dans le domaine académique. Lors de la sortie de Bitcoin par Satoshi Nakamoto, il a étudié la zero knowledge, cherchant à ajouter anonymat ou confidentialité accrue à Bitcoin, mais il n’a pas réussi à trouver comment utiliser la cryptographie à zéro connaissance pour cela. Hal Finney était également fasciné par cette cryptographie et a tenté de l’appliquer à Bitcoin.

Mais la mathématique étant très complexe, des chercheurs du monde entier ont commencé à étudier indépendamment. Des scientifiques de l’Université Johns Hopkins, de l’Institut Weizmann en Israël, du MIT, entre autres, ont finalement compris, publié des articles, et intégré leurs résultats dans le noyau de Bitcoin. Mais l’équipe principale de Bitcoin a répondu : « C’est trop nouveau, ça ne passe pas, mais vous pouvez essayer sur une autre blockchain. » Ils ont donc forké le code de Bitcoin, y ont intégré la cryptographie à zéro connaissance, et c’est ainsi que Zcash est né.

Renaissance forte : flux de capitaux et percée de l’interopérabilité

Animateur : Récemment, Zcash a amélioré son interopérabilité via Near Intents. Pensez-vous que c’est le facteur clé de son succès récent ? Ou y a-t-il d’autres éléments qui ont aussi contribué ?

Josh : Je pense que c’est la convergence de plusieurs facteurs. Ces dernières années, Zcash souffrait de performances faibles, d’un manque d’évolutivité et d’une mauvaise expérience utilisateur, principalement parce que la cryptographie était encore très nouvelle et que nous explorions beaucoup. Il y a quelques années, nous avons résolu ces problèmes. Grâce à Orchard, activé lors de la « mise à niveau réseau 5 », nous avons commencé à construire un écosystème supérieur.

En janvier 2024, j’ai décidé de devenir PDG de ECC, pour améliorer l’expérience utilisateur. Bien sûr, nous continuerons le développement central. L’équipe de développement principal d’ECC, dirigée par Zuko, a créé le portefeuille Zashi. Si vous regardez la ligne du temps, Zashi sera probablement lancé fin du premier trimestre 2024, avec la capacité de gérer des transactions ou tokens dans la « pool » de confidentialité. Nous collaborons avec Keystone pour le support matériel, ce qui accélère la croissance de la pool. En décembre 2024, nous avons intégré la fonction d’échange dans Zashi (il y a environ huit semaines).

Si vous regardez le graphique de la pool, c’est une croissance quasi verticale. Cela montre que ce n’est pas une spéculation intense — personne n’achète des tokens sur une plateforme centralisée pour suivre des chandeliers, puis les revend. Au contraire, ils retirent leurs tokens des échanges, entrent dans la peur, optent pour l’auto-hébergement, et utilisent les tokens comme prévu. La hausse est importante, mais ce qui compte vraiment, c’est la quantité de ZEC dans la pool, qui est presque verticale.

Animateur : Pouvez-vous expliquer aux nouveaux utilisateurs ce qu’est une « pool de confidentialité » (Shielded Pool) ? Comment fonctionne-t-elle dans le mécanisme de Zcash, et comment contribue-t-elle à la confidentialité ?

Josh : Comme je l’ai dit, Zcash est un fork de Bitcoin, donc il a la même économie de tokens : une offre fixe de 21 millions. La durée des blocs a été ajustée, un peu plus longue pour accueillir tout cela. Il y a aussi d’autres innovations, mais la base reste Bitcoin.

Vous prenez Bitcoin, et vous ajoutez la confidentialité — on sait que Bitcoin est traçable. Les gens ne veulent pas que leur richesse soit exposée en ligne. Par exemple, si vous avez Bitcoin sur une adresse, cette adresse peut être étiquetée. Si vous achetez sur une plateforme et transférez à votre propre adresse, cette adresse devient liée à vous. Si vous avez transigé avec quelqu’un qui a commis des actes malveillants (ce qui n’est pas votre faute), alors le Bitcoin est « pollué » et n’est plus totalement interchangeable. La transparence pose ces problèmes.

Ce que les gens veulent, c’est un endroit sûr pour stocker leur richesse : in-traceable, in-censurable, totalement interchangeable — c’est ce que la cryptographie offre. Zcash propose deux types d’adresses : l’adresse transparente (T-address) et l’adresse protégée (Z-address). Ainsi, vous obtenez la confidentialité. Dans Zcash, quand vous transférez des tokens vers une Z-address, vous bénéficiez d’une protection de la vie privée. La pool de confidentialité regroupe tous les Zcash stockés dans ces Z-address.

Animateur : D’où vient le terme « pool de confidentialité » (Shielded) ?

Josh : Je pense que c’est Paige qui a trouvé ce terme. Elle n’est plus chez ECC, mais d’après ce que je sais, c’est elle qui a proposé « pool de confidentialité » à Zuko avant mon arrivée. Je n’ai pas tous les détails, mais c’est mon interprétation.

Animateur : Certains comparent le marché potentiel de Zcash à la fortune privée de 20 000 milliards de dollars de la Banque Suisse. Est-ce une comparaison raisonnable ? Selon vous, quelle devrait être la taille potentielle du marché (TAM) ?

Josh : Utiliser la Banque Suisse comme TAM est problématique, je pense que c’est trop petit. L’objectif de Zcash est de permettre de stocker la richesse, en auto-hébergement, sans tiers, tout en pouvant la dépenser.

Dans nos portefeuilles, on voit cela aussi. Avec Near Intents, ils ont fait une astuce intelligente : ils permettent de transmettre précisément un montant spécifié.

Généralement, la conversion se fait ainsi : par exemple, je veux échanger 1 BTC contre Zcash, je reçois une valeur en fonction du prix du marché. Mais ils permettent aussi de définir une somme précise, comme recevoir 10 USDC, et le système calcule automatiquement combien de BTC il faut pour cela. Cela permet de faire comme si vous vendiez un T-shirt à 10 dollars, en recevant directement 10 USDC dans votre portefeuille, en quelques clics, très simple.

Je le stocke dans ce que j’appelle la « banque suisse dans ma poche », mais je peux aussi dépenser facilement, à faible coût, rapidement, et recevoir exactement ce que je veux. Donc, TAM, c’est pour des milliards d’utilisateurs, pas seulement pour quelques privilégiés capables de transférer de l’argent offshore.

Animateur : De nombreux vétérans de Bitcoin et influenceurs crypto (comme Mert) commencent à s’enthousiasmer pour Zcash. Avez-vous discuté avec eux ? Que ressentez-vous face à cette montée en popularité de la communauté Zcash ?

Josh : Je connais Mert, il est formidable. Il joue un rôle clé dans la diffusion de l’information. Vous avez mentionné que beaucoup ne s’intéressent d’abord qu’à la hausse des prix, ce qui est réactif, puis ils plongent dans le sujet, cherchent à comprendre : qu’est-ce que ce token ? Comment est-il compatible ? Mert est un moteur énorme dans ce domaine. Il explique partout pourquoi la confidentialité est si importante.

Je lui suis très reconnaissant, tout comme d’autres dans l’écosystème. Certains que je ne connais pas encore, mais ils ont une influence clé, des figures publiques ou privées, qui prennent au sérieux ce que nous construisons, et participent à leur manière.

Animateur : Vous avez mentionné la circulation des fonds sur Zashi. La majorité des flux proviennent-ils de Bitcoin ?

Josh : J’ai des données d’il y a quelques jours. Zashi est en ligne depuis environ 8 semaines, mais la fonction d’échange vers ZEC n’est disponible que depuis quelques semaines. Nous avons d’abord lancé la conversion de ZEC vers d’autres tokens, puis le paiement cross-chain, puis la conversion vers ZEC.

En 8 semaines, environ 100 millions de dollars ont été transférés via Near Intents, avec une moyenne quotidienne de 2,2 millions. En termes de tokens, USDC est de loin le plus échangé vers ZEC, environ 11,5 millions, puis BTC avec 6,6 millions (données récentes). BTC est en deuxième position. Ensuite Solana, USDT, ETH, selon la capitalisation. USDC est en tête, suivi de BTC, avec le double de volume.

Donc, cette idée selon laquelle « beaucoup de supporters de Bitcoin se tournent vers Zcash » a une certaine base dans les chiffres, mais le volume USDC entrant dans Zcash est deux fois celui de BTC, en 8 semaines, avec 100 millions de flux.

Animateur : Ces chiffres sont-ils faibles ou dépassent-ils vos attentes les plus folles ?

Josh : Je ne pense pas que ce soit faible, car nous visons des milliards de personnes. Je suis heureux de voir ces volumes, surtout pour un lancement récent, qui montre un bon ajustement produit-marché. Il est clair que les gens veulent échanger et protéger leur richesse. Voir cette adoption est encourageant. Je pense que cela continuera de croître.

Développement de l’écosystème, régulation et visions futures

Animateur : Comment se porte l’écosystème des développeurs sur Zcash ? Quelles applications ont déjà été lancées ou sont en préparation ?

Josh : L’écosystème Zcash compte plusieurs équipes de développement principales. Ce n’était pas le cas avant, mais maintenant il y a la Fondation Zcash (indépendante, 501c3), Shielded Labs (une organisation caritative suisse), et l’équipe de Zuko, avec Nate, Jason McGee, etc. Ils travaillent sur le protocole central. Il y a aussi des entreprises comme QEDIT, spécialisée en cryptographie renforcée, qui développe pour Zcash.

Des ponts sont en cours de développement. Certains travaillent sur un pont Avalanche, qui devrait sortir bientôt. Sur Solana, il existe un token wrapping, sans confidentialité, mais permettant d’accéder à certains services DeFi. Certains perdent du terrain, comme Aztec, qui travaille aussi sur l’interopérabilité, tout comme StarkWare, qui a publié une thèse sur la compatibilité potentielle.

Ce que je trouve très cool, c’est notre collaboration étroite avec l’équipe Near (Near). Nous sommes très soudés. Tout le monde commence à réaliser que ce n’est pas un jeu à somme nulle. Si on veut construire un écosystème Web3, il ne faut pas que toutes les chaînes se cannibalisent. Chacun a sa propre fin, et nous faisons du bon boulot. Nous restons concentrés, sans essayer de faire ce que d’autres font déjà très bien. Ensuite, l’interopérabilité débloque tout un tas de choses. C’est ce qui est en train de se passer dans l’écosystème Zcash. Je pense que cela va croître de façon exponentielle à partir de là.

Animateur : Au début, les projets de confidentialité étaient une cible réglementaire. Comment avez-vous navigué dans cet environnement sous haute pression ? Comment conciliez innovation et conformité ? La situation a-t-elle changé récemment ?

Josh : C’est vraiment difficile. Je pense que c’est une excellente question, et je pense que c’est sous-estimé à quel point c’est compliqué. Nous écrivons du code, le publions, et aux États-Unis, c’est protégé par la liberté d’expression. C’est une décision importante pour nous, et nous la respectons. Mais il faut aussi faire un choix : nous ne gérons pas d’infrastructures. Si vous gérez une infrastructure, certains politiciens ou personnes pensent que vous faites du service monétaire (MSB). Je ne pense pas. Si vous ne gérez pas de fonds selon les directives du FinCEN, vous n’êtes pas MSB. Mais certains dans le ministère de la Justice ont cette position. Parfois, on ne connaît pas toutes les règles. Je sais que je peux écrire du code, qui garantit la liberté contre la censure, mais c’est tout.

La situation devient plus claire. Certains pays, comme… je parle des États-Unis, où j’ai beaucoup voyagé à Washington, Tokyo, Singapour, pour rencontrer des régulateurs. Dans certains districts juridiques, Zcash est interdit ou étouffé. Les régulateurs ont compris que la blockchain transparente pose un problème de sécurité nationale, mais ils n’ont pas encore les outils pour le gérer. On ne peut pas simplement mettre une porte dérobée dans le code, ni forcer le KYC sur des biens publics décentralisés.

Je pense qu’il y a encore des défis, mais je me sens plus en sécurité. Je ne suis plus dans cette période sombre où je craignais que le FBI ne frappe à ma porte.

Animateur : Tucker Carlson (Tucker Carlson) a récemment dit qu’il n’aimait pas Bitcoin, qu’il le voyait comme un outil de surveillance fabriqué par la CIA. Pensez-vous qu’il s’intéresserait à Zcash ?

Josh : Je pense qu’il devrait s’y intéresser. J’ai entendu dire qu’il ne peut pas utiliser Bitcoin parce qu’il crée une prison panoptique. Je suis 100% d’accord. C’est l’outil préféré des forces de l’ordre et du gouvernement pour suivre tout. Le problème, c’est qu’en discutant avec le gouvernement américain, j’ai compris que si vous pouvez tout voir, toutes les transactions et leur historique, votre adversaire peut aussi.

Animateur : Vous avez mentionné avoir eu des échanges avec le gouvernement américain et d’autres régulateurs. Comment se déroulent ces conversations ? Sont-ils vraiment ouverts à la valeur que Zcash peut apporter, ou sont-ils déterminés à le fermer ?

Josh : Cela dépend de leur motivation. Mais je pense que nous avons fait quelque chose d’important. Dans mon équipe, il y a Paul, qui est basé à Washington, avec un background en informatique et un diplôme en droit de Georgetown. Il m’a beaucoup appris. En gros, il ne faut pas simplement aller à Washington et espérer qu’ils croient ou s’intéressent à ce que vous dites. Il faut construire des relations année après année.

Paul a établi des contacts à Washington, et il a lancé un projet appelé « Good Policy » pour rassembler régulateurs, législateurs et acteurs du secteur afin de dialoguer. Nous organisons ces rencontres pour mieux nous connaître, établir une confiance, même si nos points de vue divergent. Par exemple, j’ai participé à une table ronde avec la CIA, le FBI, et des personnes comme moi qui veulent une monnaie totalement privée et libre. Cela nous donne l’occasion de dire la vérité quand c’est nécessaire.

Animateur : Vous allez bientôt organiser un hackathon Ziper Punk. Qu’attendez-vous de cette initiative ? Quels projets ou applications espérez-vous voir naître ?

Josh : Mert pousse ce hackathon, ce n’est pas nous qui l’avons lancé. Avant, tout venait de ECC, et nos annonces étaient limitées. Maintenant… je vois partout des initiatives, l’écosystème est très actif. C’est génial, je dors un peu moins. Mais sans hackathon… Je viens de voir l’annonce complète hier, donc je ne suis pas contre, je ne suis pas la meilleure personne pour en parler.

Animateur : Pour ceux qui découvrent Zcash, quelle est la meilleure façon de commencer ? Que souhaitez-vous qu’ils sachent en premier ?

Josh : Commencez par télécharger le portefeuille et utilisez-le. Vous apprendrez beaucoup comme ça. Il y a beaucoup de FUD et de fausses informations sur Zcash, parfois intentionnellement. Il y a aussi de bonnes réponses à ces FUD, mais certains continuent à propager la même désinformation, même après avoir vu la vérité.

Suivez les bonnes personnes sur Twitter pour obtenir des infos, mais surtout, téléchargez Zashi. Postez un message du type : « Salut, je suis nouveau sur Zcash », en partageant votre adresse unifiée ou une adresse lumineuse. Vous commencerez à recevoir du Zcash, et vous pourrez laisser des messages cryptés. Zcash permet d’envoyer des messages avec les transactions. Vous pouvez envoyer 0 ZEC avec un message.

Vous verrez alors des messages échangés entre utilisateurs. En tant que portefeuille, vous ne pouvez pas voir l’origine, sauf si la personne vous le dit dans le message. C’est une bonne façon de commencer à comprendre la compatibilité de Zcash, sa propriété de confidentialité. Vous pouvez voir la transaction dans un explorateur, mais rien ne remonte à vous. Vous pouvez aussi voir l’impact sur la pool d’augmentation, comment vous avez renforcé la confidentialité du propriétaire. C’est, je pense, la meilleure façon d’entrer dans Zcash.

Animateur : Quelle est votre vision de « la fin de la confidentialité » ? À quoi ressemblera cet écosystème dans 3 à 5 ans ?

Josh : Je pense que nous avons une fenêtre d’attention mondiale très attractive. Je ne suis pas bon pour prévoir, mais je peux vous dire ce que nous faisons. Nous poussons cette technologie, cette capacité à l’extrême — une monnaie sûre, qui protège le pouvoir des individus.

Pour cela, il faut que ça évolue. D’abord, dans la couche de base, il y a un cryptographe et ingénieur, Shawn Bo, qui a lancé le projet Project Tachyon. Shawn est un maître autodidacte, et Tachyon va changer fondamentalement la façon dont la technologie de base fonctionne, avec un dispositif appelé le « Disruptor » (je ne vais pas entrer dans les détails), qui pourrait permettre de servir des centaines de millions d’utilisateurs. Il a des objectifs très ambitieux, visant une mise en ligne dans 12 mois. Ensuite, nous pourrons avoir des transactions ultra-rapides, etc. Donc, non seulement la confidentialité sera meilleure que Bitcoin, mais aussi évolutive.

En parallèle, nous construisons une suite d’outils puissants pour que tout le monde puisse utiliser facilement ZEC. Notre objectif est que n’importe qui puisse commencer à utiliser, expérimenter, sans avoir à gérer un portefeuille multi-crypto compliqué. Simple, intuitif, mais avec des fonctionnalités avancées : par exemple, si je possède beaucoup de Zcash, que faire si je décède ? Mes proches peuvent-ils accéder à mes clés si je ne sais pas où elles sont ? Comment rendre cela super simple à comprendre et à utiliser ? Nous allons dévoiler ces fonctionnalités dans les prochains mois.

Pour moi, Zcash est une meilleure version de Bitcoin. Et Bitcoin a déjà été capturé par la fintech. La bataille sera : choisir entre la crypto-finance et la monnaie de liberté. Notre objectif est de devenir l’option pour tous dans le monde.

Animateur : L’un des pionniers de Zcash, Eli Ben-Sasson, travaille maintenant chez Starknet, qui tente de faire du Bitcoin Fi, en dépendant de l’activation de OP_CAT sur Bitcoin. Pensez-vous que l’activation de OP_CAT sur Bitcoin pourrait représenter un risque pour Zcash ?

Josh : Si vous souhaitez faire de la cryptographie sur Bitcoin, vous pouvez le faire avec Zcash, ou l’obtenir via Zcash. Il y aura d’autres mécanismes pour déplacer des choses entre différentes chaînes, mais Starknet, par exemple, est très différent de Zcash. Bitcoin ne pourra jamais avoir ces propriétés. Vous pouvez essayer de l’emballer avec d’autres outils, mais fondamentalement, c’est Bitcoin, fidèle à lui-même.

Comment participer à Zcash : de 0 à 10 milliards

Animateur : Zcash a déjà attiré 100 millions de dollars de flux. Comment le transformer en 1 milliard, voire 10 ou 100 milliards ?

Josh : Nous continuerons à travailler dur. À poursuivre notre mission chez ECC. Et avec des partenaires comme Near. Et d’autres ponts sont en développement. Maya, par exemple, supporte déjà ZEC sur une plateforme DEX. Nous avons besoin de plus d’options en dehors du système financier traditionnel, pour continuer à construire des ponts.