e.l.f. Beauty (ELF) vient de subir une grosse chute après que la direction a abaissé ses prévisions de bénéfices, avec une baisse de 40 % des actions depuis le début de l’année. La correction intervient malgré une croissance solide du chiffre d’affaires — les ventes du deuxième trimestre ont atteint 343,9 millions de dollars, en hausse de 14 % par rapport à l’an dernier, avec 27 trimestres consécutifs d’expansion. Ils ont même lancé une campagne “record” pour la marque Rhode (Hailey Bieber) chez Sephora.
Mais voici le problème : le bénéfice par action (BPA) est passé à 0,68 $ contre 0,77 $ l’année précédente, et les prévisions pour l’exercice 2026 sont brutales — seulement 2,80 à 2,85 $ contre 3,39 $ l’an dernier. La marge brute a rétréci de 165 points de base à 69 % en raison des tensions tarifaires et des dépenses marketing agressives.
Le vrai problème ? Environ 75 % de la production est issue de Chine. Cet avantage de la chaîne d’approvisionnement qui faisait d’e.l.f. le leader à bas coût devient désormais un passif dans un environnement de tarifs douaniers.
Le verdict : l’action se négocie toujours à environ 40 fois le ratio P/E malgré la ralentissement de la rentabilité. À moins qu’ils ne diversifient leur production (coûteux) ou que les tarifs soient abrogés (risqué de parier), la thèse semble fragile. La croissance est réelle, mais la prime de valorisation n’est plus justifiée. Pour l’instant — d’autres opportunités sont meilleures ailleurs.
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L'action beauté s'effondre — ça vaut-il la peine de saisir la lame ?
e.l.f. Beauty (ELF) vient de subir une grosse chute après que la direction a abaissé ses prévisions de bénéfices, avec une baisse de 40 % des actions depuis le début de l’année. La correction intervient malgré une croissance solide du chiffre d’affaires — les ventes du deuxième trimestre ont atteint 343,9 millions de dollars, en hausse de 14 % par rapport à l’an dernier, avec 27 trimestres consécutifs d’expansion. Ils ont même lancé une campagne “record” pour la marque Rhode (Hailey Bieber) chez Sephora.
Mais voici le problème : le bénéfice par action (BPA) est passé à 0,68 $ contre 0,77 $ l’année précédente, et les prévisions pour l’exercice 2026 sont brutales — seulement 2,80 à 2,85 $ contre 3,39 $ l’an dernier. La marge brute a rétréci de 165 points de base à 69 % en raison des tensions tarifaires et des dépenses marketing agressives.
Le vrai problème ? Environ 75 % de la production est issue de Chine. Cet avantage de la chaîne d’approvisionnement qui faisait d’e.l.f. le leader à bas coût devient désormais un passif dans un environnement de tarifs douaniers.
Le verdict : l’action se négocie toujours à environ 40 fois le ratio P/E malgré la ralentissement de la rentabilité. À moins qu’ils ne diversifient leur production (coûteux) ou que les tarifs soient abrogés (risqué de parier), la thèse semble fragile. La croissance est réelle, mais la prime de valorisation n’est plus justifiée. Pour l’instant — d’autres opportunités sont meilleures ailleurs.