Voici le problème concernant la domination de Nvidia dans les puces d'IA à 85-90 % : ce n'est pas seulement une question de meilleure technologie. Il s'agit d'un contrôle de la chaîne d'approvisionnement que les concurrents ne peuvent littéralement pas reproduire.
Le véritable fossé : capacité de TSMC
Nvidia est une entreprise fabless (conçoit mais ne fabrique pas), donc elle dépend entièrement de TSMC pour la production. Mais voici où cela devient intéressant : Nvidia a en quelque sorte réussi à s'accaparer 70% de la capacité de fabrication de puces avancées de TSMC.
Comparez les nombres :
Revenus du centre de données Nvidia : $41B (Q dernier trimestre, +56 % d'une année sur l'autre)
Revenus de l'IA d'Broadcom : 5,2 milliards de dollars
Revenus du centre de données AMD : 3,2 milliards de dollars
Tout le monde utilise le même processus TSMC 3nm, mais Nvidia les écrase. Pourquoi ? La capacité de fabrication. Vous pouvez concevoir la meilleure puce jamais réalisée, mais si vous ne pouvez pas la faire fabriquer assez rapidement, vous perdez.
Le A16 Play : Sécuriser la prochaine décennie
Voici où Nvidia vient de réaliser un coup de maître : c'est maintenant le premier client du processus 16A de TSMC (a du nœud 1,6 nm qui sera lancé en 2028). TSMC promet 8 à 10 % de performances supplémentaires et 15 à 20 % de consommation d'énergie en moins par rapport au 2 nm.
Le détail ? Nvidia serait apparemment le seul à tester l'A16 en ce moment. Ni AMD, ni Broadcom, ni même Apple ( qui est occupé à accumuler la capacité de 2nm de TSMC pour les iPhones).
Lorsque Nvidia lancera son architecture GPU Feynman en 2028 avec A16, elle ne sera pas seulement légèrement meilleure, elle aura une fenêtre claire de 2 à 3 ans avant que les concurrents ne rattrapent leur retard. Plus d'efficacité = coûts d'exploitation des centres de données réduits = les clients achètent plus de puces Nvidia = recommencer.
Pourquoi c'est important
Avec des dépenses d'investissement mondial en infrastructure AI projetées à 3 à 4 trillions de dollars d'ici 2030 et des dépenses en centres de données augmentant de 40 % par an, la sécurisation de la chaîne d'approvisionnement par Nvidia n'est pas seulement défensive, mais offensive. Alors qu'AMD et Broadcom se battent pour les miettes de TSMC, Nvidia a déjà réservé les places premium pour la prochaine génération.
L'écart ne se réduit pas. Il se creuse.
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Comment Nvidia a verrouillé le marché des puces AI ( et pourquoi les rivaux ne peuvent pas rattraper leur retard )
Voici le problème concernant la domination de Nvidia dans les puces d'IA à 85-90 % : ce n'est pas seulement une question de meilleure technologie. Il s'agit d'un contrôle de la chaîne d'approvisionnement que les concurrents ne peuvent littéralement pas reproduire.
Le véritable fossé : capacité de TSMC
Nvidia est une entreprise fabless (conçoit mais ne fabrique pas), donc elle dépend entièrement de TSMC pour la production. Mais voici où cela devient intéressant : Nvidia a en quelque sorte réussi à s'accaparer 70% de la capacité de fabrication de puces avancées de TSMC.
Comparez les nombres :
Tout le monde utilise le même processus TSMC 3nm, mais Nvidia les écrase. Pourquoi ? La capacité de fabrication. Vous pouvez concevoir la meilleure puce jamais réalisée, mais si vous ne pouvez pas la faire fabriquer assez rapidement, vous perdez.
Le A16 Play : Sécuriser la prochaine décennie
Voici où Nvidia vient de réaliser un coup de maître : c'est maintenant le premier client du processus 16A de TSMC (a du nœud 1,6 nm qui sera lancé en 2028). TSMC promet 8 à 10 % de performances supplémentaires et 15 à 20 % de consommation d'énergie en moins par rapport au 2 nm.
Le détail ? Nvidia serait apparemment le seul à tester l'A16 en ce moment. Ni AMD, ni Broadcom, ni même Apple ( qui est occupé à accumuler la capacité de 2nm de TSMC pour les iPhones).
Lorsque Nvidia lancera son architecture GPU Feynman en 2028 avec A16, elle ne sera pas seulement légèrement meilleure, elle aura une fenêtre claire de 2 à 3 ans avant que les concurrents ne rattrapent leur retard. Plus d'efficacité = coûts d'exploitation des centres de données réduits = les clients achètent plus de puces Nvidia = recommencer.
Pourquoi c'est important
Avec des dépenses d'investissement mondial en infrastructure AI projetées à 3 à 4 trillions de dollars d'ici 2030 et des dépenses en centres de données augmentant de 40 % par an, la sécurisation de la chaîne d'approvisionnement par Nvidia n'est pas seulement défensive, mais offensive. Alors qu'AMD et Broadcom se battent pour les miettes de TSMC, Nvidia a déjà réservé les places premium pour la prochaine génération.
L'écart ne se réduit pas. Il se creuse.