La vision de Masayoshi Son est vraiment acérée. Selon les rapports, SoftBank a discuté plus tôt cette année avec Marvell Technology d’un rachat, avec l’intention de le fusionner avec sa filiale Arm Holdings. Dès l’annonce, le cours de Marvell a bondi de 9 % — alors que l’action avait déjà chuté de 18 % depuis le début de l’année, ce rebond est donc particulièrement précieux.
Pourquoi cette transaction n’a-t-elle pas abouti ?
La principale raison est un désaccord sur la valorisation. Masayoshi Son fait preuve d’une grande imagination ; il s’intéresse aux capacités de conception de puces de Marvell — Marvell est capable de transformer les éléments de conception d’Arm en plans complets, puis de les confier à des fabricants. Si les deux entreprises fusionnaient, elles pourraient rivaliser avec des géants comme Nvidia, Broadcom ou Qualcomm dans le domaine des puces IA sur mesure, et devenir un acteur clé de l’infrastructure IA.
Les clients clés incluent AWS et Microsoft. Cela montre que Marvell occupe déjà une place centrale dans le cloud computing et les data centers IA. D’un point de vue stratégique, cette opération a du sens.
Pourquoi ça n’a finalement pas abouti ?
Deux grands obstacles :
Blocage du gouvernement américain — Washington impose un contrôle strict sur les actifs liés aux semi-conducteurs, en particulier lorsqu’il s’agit d’acquisitions par des étrangers. Même si Masayoshi Son entretient de bonnes relations avec Trump (partenaire du projet Stargate), cela ne garantit pas le feu vert.
Incompatibilité entre les directions — Le CEO d’Arm, Rene Haas, et celui de Marvell, Matthew Murphy, ont des divergences sur la gestion opérationnelle, ce qui a directement fait échouer les négociations.
Quelle est la situation actuelle de Marvell ?
Les données financières restent correctes :
Chiffre d’affaires annuel de 7,3 milliards de dollars, croissance sur trois ans de 6 %
Marge brute de 44,64 %, marge opérationnelle de 6,02 %
Faible ratio d’endettement (0,36), ratio de liquidité sain (1,88)
Détention institutionnelle de 79,28 %
Mais l’enthousiasme du marché est limité. En mars dernier, les perspectives étaient inférieures aux attentes, l’action a chuté, affichant sa pire performance depuis 20 ans. En septembre, TD Cowen l’a même rétrogradée à « conserver » en raison de la visibilité incertaine sur la demande en aval.
Actuellement, la capitalisation boursière est de 8 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième plus grand concepteur de puces pour réseaux sans fil.
Conclusion : Si cette transaction avait abouti, cela aurait été la plus grande acquisition de l’histoire des semi-conducteurs. Bien que les négociations n’aient pas abouti pour l’instant, la porte de Masayoshi Son n’est pas définitivement fermée — la suite reste à surveiller.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
SoftBank avait secrètement négocié le rachat du concepteur de puces Marvell, pourquoi cela a-t-il finalement échoué ?
La vision de Masayoshi Son est vraiment acérée. Selon les rapports, SoftBank a discuté plus tôt cette année avec Marvell Technology d’un rachat, avec l’intention de le fusionner avec sa filiale Arm Holdings. Dès l’annonce, le cours de Marvell a bondi de 9 % — alors que l’action avait déjà chuté de 18 % depuis le début de l’année, ce rebond est donc particulièrement précieux.
Pourquoi cette transaction n’a-t-elle pas abouti ?
La principale raison est un désaccord sur la valorisation. Masayoshi Son fait preuve d’une grande imagination ; il s’intéresse aux capacités de conception de puces de Marvell — Marvell est capable de transformer les éléments de conception d’Arm en plans complets, puis de les confier à des fabricants. Si les deux entreprises fusionnaient, elles pourraient rivaliser avec des géants comme Nvidia, Broadcom ou Qualcomm dans le domaine des puces IA sur mesure, et devenir un acteur clé de l’infrastructure IA.
Les clients clés incluent AWS et Microsoft. Cela montre que Marvell occupe déjà une place centrale dans le cloud computing et les data centers IA. D’un point de vue stratégique, cette opération a du sens.
Pourquoi ça n’a finalement pas abouti ?
Deux grands obstacles :
Blocage du gouvernement américain — Washington impose un contrôle strict sur les actifs liés aux semi-conducteurs, en particulier lorsqu’il s’agit d’acquisitions par des étrangers. Même si Masayoshi Son entretient de bonnes relations avec Trump (partenaire du projet Stargate), cela ne garantit pas le feu vert.
Incompatibilité entre les directions — Le CEO d’Arm, Rene Haas, et celui de Marvell, Matthew Murphy, ont des divergences sur la gestion opérationnelle, ce qui a directement fait échouer les négociations.
Quelle est la situation actuelle de Marvell ?
Les données financières restent correctes :
Mais l’enthousiasme du marché est limité. En mars dernier, les perspectives étaient inférieures aux attentes, l’action a chuté, affichant sa pire performance depuis 20 ans. En septembre, TD Cowen l’a même rétrogradée à « conserver » en raison de la visibilité incertaine sur la demande en aval.
Actuellement, la capitalisation boursière est de 8 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième plus grand concepteur de puces pour réseaux sans fil.
Conclusion : Si cette transaction avait abouti, cela aurait été la plus grande acquisition de l’histoire des semi-conducteurs. Bien que les négociations n’aient pas abouti pour l’instant, la porte de Masayoshi Son n’est pas définitivement fermée — la suite reste à surveiller.