Les quatre actions essentielles à connaître pour le trading de futures : clôture de position, position non clôturée, liquidation, transfert de position, un article pour tout comprendre
Les amis qui font du trading de futures ont probablement entendu parler des termes « clôture de position », « positions ouvertes », « liquidation » et « rollover », mais peu de gens les comprennent vraiment. Confondre ces concepts peut, au mieux, vous faire perdre de l’argent, au pire, entraîner une liquidation totale sans retour. Aujourd’hui, nous allons analyser ces termes du point de vue pratique pour que vous les maîtrisiez complètement.
Clôture de position : le moment de mettre fin à une transaction et de confirmer le gain ou la perte
La clôture de position, c’est simplement : mettre fin à votre position, vendre ou racheter le contrat ou l’action que vous détenez.
Beaucoup ouvrent des positions fréquemment, mais ont du mal à clôturer. En réalité, la clôture est la clé du trading, car ce n’est qu’en clôturant que le profit vous appartient vraiment, et que la perte est confirmée. Peu importe la durée de détention ou la beauté des chiffres, ce ne sont que des « profits ou pertes flottants » qui ne constituent pas un vrai gain.
Prenons un exemple concret : vous croyez en TSMC, achetez 10 lots à 600 NT$, en pensant faire du swing trading. Après quelques semaines, le prix monte à 650 NT$, et vous avez un gain en comptabilité de 50 000 NT$. À ce moment, vous avez deux options :
Conserver la position : espérer une nouvelle hausse, mais avec le risque de recul
Clôturer et vendre : confirmer immédiatement ce gain de 50 000 NT$ comme profit réel
Le moment et la méthode de clôture déterminent votre gain réel. Clôturer trop tôt, c’est manquer une hausse ultérieure ; clôturer trop tard, c’est risquer d’être coincé ou de transformer une perte en profit.
Attention aux investisseurs taïwanais : « T+2 » signifie que si vous vendez aujourd’hui, l’argent n’arrivera sur votre compte que deux jours plus tard. Il faut prévoir cette période dans votre gestion de fonds.
Ouverture vs clôture : les deux extrémités du trading
L’ouverture et la clôture sont deux concepts opposés :
Ouverture : acheter ou vendre un contrat, ouvrir une position, mais à ce stade, c’est « richesse sur papier », sans profit ou perte réels
Clôture : par une opération inverse (vendre ou racheter) pour mettre fin à la position, en verrouillant le résultat final
En résumé, ouvrir une position, c’est parier ; clôturer, c’est encaisser.
Volume ouvert : un indicateur clé de la dynamique du marché
Le volume ouvert désigne le nombre de contrats qui n’ont pas encore été clôturés ou réglés. C’est un indicateur important pour juger de la continuité d’une tendance.
Augmentation du volume ouvert : cela indique que de nouveaux fonds entrent continuellement, la tendance (haussière ou baissière) pourrait se poursuivre. Par exemple, si le marché à terme Taïwan monte en même temps que le volume ouvert augmente, cela montre une forte dynamique acheteuse, pas une simple rebond.
Diminution du volume ouvert : cela signifie que les investisseurs commencent à prendre leurs bénéfices, la tendance pourrait toucher à sa fin, ou le marché pourrait inverser ou entrer en consolidation.
Signal d’alerte : si le marché monte mais que le volume ouvert diminue, c’est un signe dangereux — cette hausse pourrait n’être qu’un rebond dû à la couverture de positions short, et non une véritable entrée de nouveaux acheteurs, ce qui rend le mouvement instable et susceptible de s’inverser.
Liquidation : le cauchemar ultime du trading à effet de levier
La liquidation se produit généralement dans le trading de futures ou avec effet de levier. Parce que vous utilisez un levier, avec une petite marge, vous contrôlez un contrat de grande taille, mais le risque est amplifié.
Lorsque le marché évolue dans la mauvaise direction, votre compte subit rapidement des pertes. Si ces pertes dépassent le « niveau de marge de maintien », le courtier envoie une « demande de marge » (Margin Call), vous demandant de déposer des fonds supplémentaires dans un délai imparti. Si vous ne le faites pas, la plateforme forcera la clôture automatique de votre position — c’est la liquidation.
Exemple de liquidation :
Supposons que vous achetez un contrat à terme mini Taïwan, avec une marge initiale de 46 000 NT$. Si le marché baisse et que votre perte atteint un point où la marge de maintien tombe à 35 000 NT$, le courtier envoie une demande de marge. Si vous ne déposez pas de fonds dans le délai imparti, le système fermera votre position au prix du marché — c’est la liquidation.
Quel est le coût d’une liquidation ? Non seulement vous perdez tout votre capital, mais vous pouvez aussi devoir de l’argent. C’est pourquoi les traders utilisant l’effet de levier doivent :
Définir des stops stricts
Contrôler raisonnablement la taille de leurs positions
Surveiller en permanence leur marge
Connaître les risques et ne pas multiplier les positions à l’aveugle
Rollover : opération avancée spécifique au trading de futures
Le rollover consiste à transférer votre contrat d’un mois à un autre. C’est une opération propre au marché à terme, qui n’existe pas en actions ou en devises.
Les contrats à terme ont une date d’échéance fixe (par exemple, le troisième mercredi du mois pour le Taïwan index). Si vous croyez à une tendance à long terme mais que le contrat arrive à échéance, vous devez faire un rollover, sinon vous serez obligé de livrer ou de clôturer.
Pourquoi faire un rollover ?
Par exemple, vous achetez un contrat index Taïwan de décembre, en pensant que l’indice va monter. Mais le contrat de décembre arrive à échéance. Si vous souhaitez continuer à détenir cette position longue, vous devrez faire un rollover vers le contrat de janvier, pour prolonger votre position.
Coûts du rollover :
Contango : prix du contrat à terme éloigné > prix du contrat proche. Lors du rollover, vous vendez à un prix plus bas et achetez à un prix plus élevé, ce qui génère une perte. Par exemple, si le contrat de décembre est à 18 500 NT$ et celui de janvier à 18 600 NT$, faire le rollover coûte cette différence.
Backwardation : prix du contrat éloigné < prix du contrat proche. Le rollover peut alors être profitable.
Conseil pour les investisseurs taïwanais : Beaucoup de courtiers proposent un service de rollover automatique, mais les frais et règles ne sont pas toujours transparents. La meilleure pratique est de faire le rollover manuellement, en choisissant le moment et le prix optimal pour maîtriser les coûts.
Quand ouvrir une position ? La logique pratique
Ouvrir une position peut sembler simple, mais ouvrir à tout prix sans analyse mène souvent à acheter en haut ou vendre en bas, avec des pertes. Voici une méthode prudente pour ouvrir une position :
Première étape : confirmer la tendance du marché
Prioriser la tendance du marché global, par exemple si l’indice Taïwan est au-dessus de la moyenne mobile mensuelle ou trimestrielle, ou si la structure est en « hausse progressive des creux et des sommets ».
En tendance haussière, ouvrir des positions est plus probable de réussir
En tendance baissière, le risque est plus élevé, il vaut mieux réduire ou attendre
Deuxième étape : analyser les fondamentaux
Vérifier les résultats financiers, le chiffre d’affaires, la présence de soutiens sectoriels (semi-conducteurs, énergies vertes, etc.), et éviter d’ouvrir sur des valeurs en déclin ou avec des problèmes financiers. La solidité fondamentale réduit le risque de surprises.
Troisième étape : attendre un signal technique
Bon moment pour ouvrir : lorsque le prix casse une zone de consolidation ou un sommet précédent, avec un volume en hausse (volume et prix en phase), indiquant une forte volonté d’achat.
À éviter : une chute rapide sans cassure de support ou avec un volume faible, ce qui indique une faiblesse et un risque de rebond raté ou de chute supplémentaire.
Indicateurs complémentaires : MACD en croisement haussier, RSI sortant de la zone de survente, peuvent confirmer le signal.
Quatrième étape : définir un stop-loss à l’avance
Avant d’ouvrir, fixer un niveau de stop (par exemple, 3-5% en dessous du prix d’entrée), calculer la perte maximale acceptable, et ne pas engager tout votre capital d’un coup. Éviter de tout mettre en une seule fois pour limiter le risque.
Règle d’or : suivre la tendance générale, avoir un support clair, attendre un signal précis, et maîtriser le risque. Mieux vaut rater une entrée parfaite que d’acheter à tout prix dans l’incertitude.
Quand clôturer ? Quatre signaux à ne pas négliger
Clôturer est souvent plus difficile que d’ouvrir. Beaucoup prennent des décisions rapides pour ouvrir, mais hésitent à clôturer, ce qui peut leur coûter cher. Voici quatre signaux clés pour décider de clôturer :
Signal 1 : atteindre l’objectif de profit fixé
Avant d’entrer, définir un objectif de profit (par exemple +10% ou un certain support/moyenne mobile). Une fois atteint, il faut prendre des bénéfices par étapes, sans être trop gourmand. Si le marché reste fort, garder une petite partie pour continuer à profiter, mais ajuster le stop de protection — par exemple, si le prix casse la moyenne mobile à 5 jours, tout vendre.
Signal 2 : déclenchement du stop-loss
Que ce soit un « stop fixe » (perte de 5%) ou un « stop technique » (baisse en dessous d’un support ou d’une moyenne mobile), il faut agir sans hésiter dès que le niveau est atteint. La patience coûte cher : attendre pour couper ses pertes ne fait qu’aggraver la situation.
Signal 3 : dégradation des fondamentaux
Si la société que vous détenez publie des résultats décevants, que des garanties de dirigeants sont en hausse ou que la politique sectorielle change, il faut prioritairement clôturer, même si le stop n’est pas encore atteint. La dégradation fondamentale peut entraîner une chute brutale du prix, et la technique ne suffira pas à sauver la position.
Signal 4 : signe de retournement technique
Longue bougie noire
Perte de support sur la moyenne mobile 20 ou 60 jours
Volume en forte baisse après une hausse
Divergence baissière entre le prix et RSI (prix atteint un sommet sans RSI suivre)
Ce sont des signaux d’alerte pour clôturer. Sur le marché taïwanais, les investisseurs particuliers utilisent souvent ces signaux techniques, leur connaissance est essentielle.
Signal 5 : besoin de liquidités
Si vous repérez une meilleure opportunité ou si vous devez mobiliser des fonds, il est judicieux de clôturer la position la plus faible pour optimiser l’utilisation de votre capital, et éviter de rester coincé dans une valeur faible ou de rater une opportunité forte.
Le plus grand piège lors de la clôture, c’est la « cupidité » et l’« hésitation ». Respectez strictement vos règles de sortie, et vous pourrez préserver vos gains et limiter vos risques.
En résumé : la sagesse derrière la clôture
Clôturer, ce n’est pas qu’une opération, c’est une attitude de gestion des risques. Beaucoup savent ouvrir, mais ceux qui savent clôturer sont les vrais gagnants. Ouvrir, c’est la technique ; clôturer, c’est l’art. Avant chaque transaction, posez-vous trois questions :
Quand dois-je clôturer ?
Que ferai-je après la clôture ?
Si je ne clôture pas, combien je vais perdre ?
Réfléchissez bien à ces trois points, et vous serez en droit de parler de futures, de levier, et de gestion de portefeuille.
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Les quatre actions essentielles à connaître pour le trading de futures : clôture de position, position non clôturée, liquidation, transfert de position, un article pour tout comprendre
Les amis qui font du trading de futures ont probablement entendu parler des termes « clôture de position », « positions ouvertes », « liquidation » et « rollover », mais peu de gens les comprennent vraiment. Confondre ces concepts peut, au mieux, vous faire perdre de l’argent, au pire, entraîner une liquidation totale sans retour. Aujourd’hui, nous allons analyser ces termes du point de vue pratique pour que vous les maîtrisiez complètement.
Clôture de position : le moment de mettre fin à une transaction et de confirmer le gain ou la perte
La clôture de position, c’est simplement : mettre fin à votre position, vendre ou racheter le contrat ou l’action que vous détenez.
Beaucoup ouvrent des positions fréquemment, mais ont du mal à clôturer. En réalité, la clôture est la clé du trading, car ce n’est qu’en clôturant que le profit vous appartient vraiment, et que la perte est confirmée. Peu importe la durée de détention ou la beauté des chiffres, ce ne sont que des « profits ou pertes flottants » qui ne constituent pas un vrai gain.
Prenons un exemple concret : vous croyez en TSMC, achetez 10 lots à 600 NT$, en pensant faire du swing trading. Après quelques semaines, le prix monte à 650 NT$, et vous avez un gain en comptabilité de 50 000 NT$. À ce moment, vous avez deux options :
Le moment et la méthode de clôture déterminent votre gain réel. Clôturer trop tôt, c’est manquer une hausse ultérieure ; clôturer trop tard, c’est risquer d’être coincé ou de transformer une perte en profit.
Attention aux investisseurs taïwanais : « T+2 » signifie que si vous vendez aujourd’hui, l’argent n’arrivera sur votre compte que deux jours plus tard. Il faut prévoir cette période dans votre gestion de fonds.
Ouverture vs clôture : les deux extrémités du trading
L’ouverture et la clôture sont deux concepts opposés :
En résumé, ouvrir une position, c’est parier ; clôturer, c’est encaisser.
Volume ouvert : un indicateur clé de la dynamique du marché
Le volume ouvert désigne le nombre de contrats qui n’ont pas encore été clôturés ou réglés. C’est un indicateur important pour juger de la continuité d’une tendance.
Augmentation du volume ouvert : cela indique que de nouveaux fonds entrent continuellement, la tendance (haussière ou baissière) pourrait se poursuivre. Par exemple, si le marché à terme Taïwan monte en même temps que le volume ouvert augmente, cela montre une forte dynamique acheteuse, pas une simple rebond.
Diminution du volume ouvert : cela signifie que les investisseurs commencent à prendre leurs bénéfices, la tendance pourrait toucher à sa fin, ou le marché pourrait inverser ou entrer en consolidation.
Signal d’alerte : si le marché monte mais que le volume ouvert diminue, c’est un signe dangereux — cette hausse pourrait n’être qu’un rebond dû à la couverture de positions short, et non une véritable entrée de nouveaux acheteurs, ce qui rend le mouvement instable et susceptible de s’inverser.
Liquidation : le cauchemar ultime du trading à effet de levier
La liquidation se produit généralement dans le trading de futures ou avec effet de levier. Parce que vous utilisez un levier, avec une petite marge, vous contrôlez un contrat de grande taille, mais le risque est amplifié.
Lorsque le marché évolue dans la mauvaise direction, votre compte subit rapidement des pertes. Si ces pertes dépassent le « niveau de marge de maintien », le courtier envoie une « demande de marge » (Margin Call), vous demandant de déposer des fonds supplémentaires dans un délai imparti. Si vous ne le faites pas, la plateforme forcera la clôture automatique de votre position — c’est la liquidation.
Exemple de liquidation :
Supposons que vous achetez un contrat à terme mini Taïwan, avec une marge initiale de 46 000 NT$. Si le marché baisse et que votre perte atteint un point où la marge de maintien tombe à 35 000 NT$, le courtier envoie une demande de marge. Si vous ne déposez pas de fonds dans le délai imparti, le système fermera votre position au prix du marché — c’est la liquidation.
Quel est le coût d’une liquidation ? Non seulement vous perdez tout votre capital, mais vous pouvez aussi devoir de l’argent. C’est pourquoi les traders utilisant l’effet de levier doivent :
Rollover : opération avancée spécifique au trading de futures
Le rollover consiste à transférer votre contrat d’un mois à un autre. C’est une opération propre au marché à terme, qui n’existe pas en actions ou en devises.
Les contrats à terme ont une date d’échéance fixe (par exemple, le troisième mercredi du mois pour le Taïwan index). Si vous croyez à une tendance à long terme mais que le contrat arrive à échéance, vous devez faire un rollover, sinon vous serez obligé de livrer ou de clôturer.
Pourquoi faire un rollover ?
Par exemple, vous achetez un contrat index Taïwan de décembre, en pensant que l’indice va monter. Mais le contrat de décembre arrive à échéance. Si vous souhaitez continuer à détenir cette position longue, vous devrez faire un rollover vers le contrat de janvier, pour prolonger votre position.
Coûts du rollover :
Contango : prix du contrat à terme éloigné > prix du contrat proche. Lors du rollover, vous vendez à un prix plus bas et achetez à un prix plus élevé, ce qui génère une perte. Par exemple, si le contrat de décembre est à 18 500 NT$ et celui de janvier à 18 600 NT$, faire le rollover coûte cette différence.
Backwardation : prix du contrat éloigné < prix du contrat proche. Le rollover peut alors être profitable.
Conseil pour les investisseurs taïwanais : Beaucoup de courtiers proposent un service de rollover automatique, mais les frais et règles ne sont pas toujours transparents. La meilleure pratique est de faire le rollover manuellement, en choisissant le moment et le prix optimal pour maîtriser les coûts.
Quand ouvrir une position ? La logique pratique
Ouvrir une position peut sembler simple, mais ouvrir à tout prix sans analyse mène souvent à acheter en haut ou vendre en bas, avec des pertes. Voici une méthode prudente pour ouvrir une position :
Première étape : confirmer la tendance du marché
Prioriser la tendance du marché global, par exemple si l’indice Taïwan est au-dessus de la moyenne mobile mensuelle ou trimestrielle, ou si la structure est en « hausse progressive des creux et des sommets ».
Deuxième étape : analyser les fondamentaux
Vérifier les résultats financiers, le chiffre d’affaires, la présence de soutiens sectoriels (semi-conducteurs, énergies vertes, etc.), et éviter d’ouvrir sur des valeurs en déclin ou avec des problèmes financiers. La solidité fondamentale réduit le risque de surprises.
Troisième étape : attendre un signal technique
Bon moment pour ouvrir : lorsque le prix casse une zone de consolidation ou un sommet précédent, avec un volume en hausse (volume et prix en phase), indiquant une forte volonté d’achat.
À éviter : une chute rapide sans cassure de support ou avec un volume faible, ce qui indique une faiblesse et un risque de rebond raté ou de chute supplémentaire.
Indicateurs complémentaires : MACD en croisement haussier, RSI sortant de la zone de survente, peuvent confirmer le signal.
Quatrième étape : définir un stop-loss à l’avance
Avant d’ouvrir, fixer un niveau de stop (par exemple, 3-5% en dessous du prix d’entrée), calculer la perte maximale acceptable, et ne pas engager tout votre capital d’un coup. Éviter de tout mettre en une seule fois pour limiter le risque.
Règle d’or : suivre la tendance générale, avoir un support clair, attendre un signal précis, et maîtriser le risque. Mieux vaut rater une entrée parfaite que d’acheter à tout prix dans l’incertitude.
Quand clôturer ? Quatre signaux à ne pas négliger
Clôturer est souvent plus difficile que d’ouvrir. Beaucoup prennent des décisions rapides pour ouvrir, mais hésitent à clôturer, ce qui peut leur coûter cher. Voici quatre signaux clés pour décider de clôturer :
Signal 1 : atteindre l’objectif de profit fixé
Avant d’entrer, définir un objectif de profit (par exemple +10% ou un certain support/moyenne mobile). Une fois atteint, il faut prendre des bénéfices par étapes, sans être trop gourmand. Si le marché reste fort, garder une petite partie pour continuer à profiter, mais ajuster le stop de protection — par exemple, si le prix casse la moyenne mobile à 5 jours, tout vendre.
Signal 2 : déclenchement du stop-loss
Que ce soit un « stop fixe » (perte de 5%) ou un « stop technique » (baisse en dessous d’un support ou d’une moyenne mobile), il faut agir sans hésiter dès que le niveau est atteint. La patience coûte cher : attendre pour couper ses pertes ne fait qu’aggraver la situation.
Signal 3 : dégradation des fondamentaux
Si la société que vous détenez publie des résultats décevants, que des garanties de dirigeants sont en hausse ou que la politique sectorielle change, il faut prioritairement clôturer, même si le stop n’est pas encore atteint. La dégradation fondamentale peut entraîner une chute brutale du prix, et la technique ne suffira pas à sauver la position.
Signal 4 : signe de retournement technique
Ce sont des signaux d’alerte pour clôturer. Sur le marché taïwanais, les investisseurs particuliers utilisent souvent ces signaux techniques, leur connaissance est essentielle.
Signal 5 : besoin de liquidités
Si vous repérez une meilleure opportunité ou si vous devez mobiliser des fonds, il est judicieux de clôturer la position la plus faible pour optimiser l’utilisation de votre capital, et éviter de rester coincé dans une valeur faible ou de rater une opportunité forte.
Le plus grand piège lors de la clôture, c’est la « cupidité » et l’« hésitation ». Respectez strictement vos règles de sortie, et vous pourrez préserver vos gains et limiter vos risques.
En résumé : la sagesse derrière la clôture
Clôturer, ce n’est pas qu’une opération, c’est une attitude de gestion des risques. Beaucoup savent ouvrir, mais ceux qui savent clôturer sont les vrais gagnants. Ouvrir, c’est la technique ; clôturer, c’est l’art. Avant chaque transaction, posez-vous trois questions :
Réfléchissez bien à ces trois points, et vous serez en droit de parler de futures, de levier, et de gestion de portefeuille.